Paris-Tokyo (8 et 9 avril 2019)
Pour la première fois, nous avons mis le cap sur les volcans d’Asie. Nous étions déjà partis une seule fois vers l’Est, mais nous avions juste fait une courte escale à Hong-Kong pour rejoindre la Nouvelle-Zélande, en 2011.
Le Japon, archipel volcanique par excellence, fait partie de la fameuse « Ceinture de feu », qui fait le tour du Pacifique, par des phénomènes de subduction. Aux Etats-Unis, au Costa Rica, au Chili et en Nouvelle-Zélande, nous avions déjà pu admirer le résultat du rétrécissement du plus grand océan.
Mais nous ne sommes pas venus seulement pour les volcans… Je sentais déjà la transition se faire depuis quelques temps, après les volcans : les phénomènes astronomiques. Souvenez vous : la soirée astronomie du Chili en 2016, les aurores boréales d’Islande en 2017, l’éclipse solaire totale des Etats-Unis toujours en 2017 ; et maintenant ? Nous allons observer ce phénomène étrange particulier au Japon : le soleil levant… puisqu’il parait que c’est ici que ça se passe !
Par contre, on ne s’attardera pas sur la culture japonaise, pourtant très riche… La lecture de la trilogie de Matsuyama Kaze (de Dale Furutani) et des Geo Histoire de nos amis les Baudot nous ont pourtant bien mis dans le bain (chaud) de la culture du Japon, mais nos visites seront surtout axées sur le milieu naturel, comme bien souvent.
Le voyage sur Air China s’est bien passé ; on a avalé des films (« Le doudou » avec Kad Merad, pour se marrer, « The mercy » avec Colin Firth et « Jusqu’à la garde » avec Léa Drucker pour pleurer : 3 réussites). Les enfants, eux, ont enfilé 5 films…. Sieste en pleine nuit sur les banquettes de l’aéroport de Pékin (qui confirme ce que je pensais : tous les aéroports du monde sont identiques !).
Dans le vol pour Tokyo, on découvre la nourriture étrange… et on aperçoit, juste avant l’atterrissage, le Mont Fuji à travers le hublot à 3 rangs devant à gauche, les cheveux de 2 passagers, et sous les aisselles de l’hôtesse : splendide quand même !
Reste le 3ème marathon des formalités (après Paris et Pékin), à Tokyo Haneda. 1. Passage à la douane 2. Passage à la quarantaine et le chien renifleur 3. Récupérer les bagages 4. Récupérer la Pocket Wifi commandée depuis la France 5. Trouver le loueur de voitures (y a pas la queue ! ça confirme bien qu’au Japon, personne ne loue de voiture mais vla la queue aux bus…) 6. Trajet en navette 7. Formalités de la location et présentation de mon permis officiellement traduit (hihi) 7. Apprendre à configurer un GPS en Japonais… 8. Et j’en oublie
Il nous reste 2 bonnes heures de route pour sortir de Tokyo et rejoindre la région du Mont Fuji. Stressant : la fatigue d’une quasi nuit blanche, le volant à droite, la conduite à gauche, le code de la route, les panneaux en japonais, la boîte automatique, pfff…
Et puis les péages sont chers et nombreux tout au long du trajet, la limitation est à 80km/h sur autoroute. Les gilets jaunes seraient verts ici (sans mauvais jeux de mots).
Le Mont Fuji, majestueux, du haut de ses 3776m, ne s’est offert à nos yeux qu’à quelques km de notre destination finale : l’Hostel Fujisan FBH, à Fujikawaguchiko.
Le temps de s’installer dans notre chambre au style japonais (futons, tatamis, table très basse) et de tester les toilettes à siège chauffant, nous allons nous promener à la tombée du jour au bord du Lac Kawaguchi. Nous profitons surtout de la vue sur le Mont Fuji enneigé, car demain, la journée devait lui être consacrée, mais le temps annoncé nous fait craindre qu’il sera invisible…
Nous avons déjà eu plusieurs fois l’occasion de dire quelques mots de japonais avec nos interlocuteurs, mais heureusement que Zoé est là, avec son lexique préparé par Julie Larrieu, que nous remercions pour ses petits conseils. Arigato gozaimasu !
Arigato gozaimasu Papou et Mamou pour la navette Crépy-Charles de Gaulle et Arigato gozaimasu Nadine et Nasser de s’occuper de Laki.
Ce soir, nous mangeons dans un resto typiquement … américain, avant de se coucher très tôt, déjà épuisés.
Pas encore eu droit à la chasse d'eau "spéciale", mais au moins on a le mode d'emploi des WC classiques.
Note à l'attention des chats et des chiens; mais déjà qu'ils n'arrivent pas à lire le français, alors là!...